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Mentor

Spécialiste du Lâcher-Prise et du détachement

 

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Blessures de l’âme :

Reconnaitre leur ‘existence’ pour les transformer

Êtes-vous vraiment la personne que vous croyez être ? Nous aimons souvent « étiqueter » les gens. « Ah, elle c’est une dépendante! », « Lui n’a pas de cœur », « Elle, c’est une ‘germaine’ », « Lui c’est un ‘indépendant’ il se fout de tout le monde, il n’aime pas le monde », « Ah, elle, pas capable, elle se plaint toujours ! Pis lui qui chiale contre tout le monde ». Malheureusement, nous portons ces étiquettes comme si nous étions réellement ces personnes. Alors que ce ne sont que des structures de défense, installées il y a longtemps et qui cache notre véritable nature.

Dans mon histoire Aimez-moi !  J’ai abordé la blessure de trahison, celle que j’ai expérimenté à ce moment de ma vie. J’ai mentionné à quel point le fait d’avoir réalisé que j’expérimentais cette blessure a pu désamorcer un conflit naissant avec mon conjoint et des amis. Je crois donc intéressant et même indispensable de savoir reconnaître nos « patterns » de comportement, ce qu’on nomme « structures de défense ». Et ainsi, laisser sortir le vrai SOI que nous sommes en transformant ces blessures à notre avantage.

Qu’est-ce qu’une blessure de l’âme ?

Nous aurions cinq blessures de l’âme. Blessures que nous portons tous, à différents degrés. Nous avons une ou deux blessures plus présentes et les autres à moindre intensité. Au fil de notre vie, ces blessures sont activées suites à des expériences, parfois banales pour l’adulte que nous maintenant, mais qui, dans notre enfance ou jeunesse nous a permis de survivre. Au fil du temps, nous nous sommes parfois tellement identifiés à ces structures que nous ne réalisons même pas que nous les portons.

Pourtant, c’est comme si nous avions quatre à cinq boutons rouges sur le corps et parfois, « accidentellement », des personnes déclenchent ces systèmes de défenses. Il est important de prendre conscience que la personne qui active nos blessures n’est nullement responsable de nos réactions. En activant notre système de défense, c’est comme si nous redevenions l’enfant blessé du passé. Il arrive même que la réaction soit tellement intense qu’on se surprends soi-même de cela…comme je l’ai vécu avec la blessure de trahison.  

Je me souviens d’une cliente qui vivait un conflit avec sa sœur. Il ne restait que cette sœur comme lien familiale et ce conflit la peinait beaucoup. Elle ne comprenait pas la réaction de sœur. Quand elle m’a expliqué la situation, j’ai simplement décrit la structure de la blessure, trahison dans ce cas, et elle a reconnu sa sœur, j’ai alors décrit la blessure d’injustice, qui était la sienne et elle s’est reconnue. C’était pourtant la première fois que je rencontrais cette personne. Je ne connaissais rien de sa vie. Je ne décrivais que des structures, rien de plus. Et pourtant elle était en mesure de reconnaître elle et sa sœur. Toutes deux, comme la plupart des gens, s’identifiaient donc à des structures et non à qui elles sont réellement. Avec ces nouvelles connaissances, elle a pu comprendre la situation et faire la paix avec sa sœur. Elle pouvait l’accueillir avec sa blessure.

Il est aussi intéressant de savoir que nos blessures sont parfois plus présentes selon la situation. Quelqu’un peut porter le masque du rigide (blessure d’injustice) au travail alors qu’à la maison cette même personne peut être principalement dans une structure de fuyant (blessure de rejet) ou du dépendant (Blessure d’abandon), et avec les amis, et/ou la famille élargie porter le masque du contrôlant (blessure de trahison).

Nous ne sommes pas nos blessures ni nos structures

En lisant ces informations vous pourriez être tenté de « catégoriser » certaines personnes de votre entourage. Ce n’est pas le but. Le but de connaître les comportements reliés aux différentes blessures est simplement de rester ouvert aux interactions avec les autres. Reconnaître que la réaction de l’autre (autant que la nôtre) ne représente pas la personne, mais bien un comportement de défense.

Il est aussi important de savoir que nous ne « guérissons » pas nos blessures, nous leur permettons d’être transmutées, transformées pour nous servir au lieu de nous nuire.  

Dans le même ordre d’idée, l’autre n’est jamais « responsable » de notre façon d’agir. C’est possible qu’il soit le déclencheur, ça fait partie de son rôle dans notre vie. Mais nous avons l’entière responsabilité de notre vie. Connaître et transmuter nos blessures est une partie du « travail » d’évolution que nous sommes venus expérimenter dans cette incarnation pour retrouver le vrai Soi. Pour ce faire, il faut bien savoir que ça existe!

Les cinq structures de défenses

Voici un petit aperçu des cinq blessures dont je parlerai en détails dans les prochaines semaines.

La blessure de rejet – avec le masque du fuyant « Je ne suis pas là. » La peur de fond de la structure :  Peur de l’existence physique. La charge émotionnelle : peur, angoisse, anxiété.

La blessure d’abandon – avec le masque du dépendant « Encore, encore ! J’ai besoin de plus. » La peur de fond de la structure : Peur du manque, peur de perdre, peur de l’abandon. La charge émotionnelle : Sentiment de vide, de manque, insécurité.

La blessure d’humiliation – avec le masque du masochiste « La vie est pénible et injuste, pauvre moi ! Les gens sont méchants, je suis impuissante. » La peur de fond de la structure : peur de l’écrasement, peur du pouvoir, peur de se faire avoir, peur de la manipulation et de l’exploitation. La charge émotionnelle : sentiment d’impuissance, colère, rage, ressentiment, jalousie, sentiment d’injustice.

La blessure de trahison – avec le masque du contrôlant « Moi, je suis unique, remarquez-moi, admirez-moi. » La peur de fond de la structure : Peur de ne pas être aimé, peur de perdre l’approbation des autres, peur de ne pas être parfait, peur de perdre la face, peur de la trahison. La charge émotionnelle : orgueil, arrogance, besoin d’être aimé, besoin de popularité, manque de confiance en soi, centrage sur soi.

La blessure d’injustice – avec le masque du rigide « Tout est sous contrôle. » La peur de fond de la structure : Peur de sentir, peur de la vulnérabilité émotionnelle, peur de perdre le contrôle. La charge émotionnelle : émotions figées, insensibilité émotionnelle.

Nier l’existence de nos structures peut créer une vie douloureuse

Comme je l’ai expérimenté et comme plusieurs de mes clients qui ne connaissaient pas l’existence des blessures, une fois qu’une blessure est déclenchée, c’est comme lancer une bombe en territoire ennemi. Rien d’agréable n’arrive dans la relation. En cas de conflit, le fuyant (blessure de rejet) va fuir, le dépendant (blessure d’abandon) va s’accrocher plus que jamais, le masochiste (blessure d’humiliation) va se soumettre et pleurer sa vie ou au contraire il va exploser et accuser, le contrôlant (blessure de trahison) va tenter de manipuler ou de séduire et le rigide (blessure d’injustice) va faire comme si ça ne le touchait pas et n’avait pas cœur.  

Si le sujet vous intéresse, vous pourrez en apprendre plus en lisant les livres sur le sujet, dont celui d’Annie Marquier, La liberté d’être, qui à mon avis est le plus complet et celui de Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. C’est, entre autres, de ces deux sources que j’ai tiré les informations dont j’ai partagé en partie aujourd’hui et qui servira dans les prochaines semaines.

Transformation des structures

En transformant ces structures…

Le ‘fuyant’ qui est aussi souvent un artiste pourra faire profiter les gens de sa créativité, La tête dans le ciel mais les deux pieds bien sur terre.

Le ‘dépendant’ vivra dans la plénitude et pourra enfin dire Je suis comblé.

Le ‘masochiste’ deviendra un être très utile pour l’évolution puisqu’il pourra démontrer que malgré les douleurs du passé, il est toujours possible d’avancer dans la joie. Et il dira La vie est belle, j’accepte chaque personne telle qu’elle est, je suis libre.

Le ‘contrôlant’ pour sa part pourra contribuer à plus grand que lui sans en attendre la reconnaissance. Il se servira de ses nombreux contacts pour les mettre au service de l’amour dans tous les domaines. Sa nouvelle devise sera Je suis vrai avec moi-même et avec les autres. J’utilise mon pouvoir pour aimer et servir.

Et pour terminer, le ‘rigide’ deviendra plus souple et sensible. Il osera prendre des risques pour mettre son courage au service de la planète. Il pourra enfin dire : J’accueille mes émotions.

Je réitère que nous ne sommes pas nos structures, mais pour faciliter le texte j’ai utilisé l’identité.  

En conclusion

En conclusion de ce premier volet où j’ai voulu mettre en place l’importance de connaître nos structures de défense, avez-vous pu reconnaitre certains points qui vous concernent ? Êtes-vous prêts transformer ces blessures ?

Suivez-moi dans les prochaines semaine je partagerai plus d’informations sur

chacune de ces cinq blessures.