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Spécialiste du Lâcher-Prise et du détachement

 

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Blessure de rejet : La reconnaître pour mieux la transformer

« Le rejet est une blessure très profonde, car celui qui en souffre se sent rejeté dans son être et surtout dans son droit d'exister. Parmi les cinq blessures, elle est la première à se manifester : elle se présente très tôt dans la vie d'une personne. L'âme qui revient sur Terre dans le but de régler cette blessure vit du rejet dès la naissance et, pour plusieurs, même avant de naître. » Extrait de Les 5 blessures qui empêchent d'être soi -même, de Lise Bourbeau.

Le rejet peut être réel ou imaginé. L’enfant peut avoir ressenti du rejet parce qu’il n’était pas désiré, ou qu’il n’était pas du bon sexe. Ça peut être l’enfant de qui on dit qu’il est un ‘accident’. Même si ses parents l’aiment, l’enfant s’est senti rejeté ce qui a réactivé des mémoires de souffrance. L’enfant peut aussi avoir réellement été rejeté lors de sa naissance s’il n’était pas le bienvenu.

Selon Annie Marquier, dans son livre La liberté d’être, cette blessure vient de beaucoup plus loin. L’âme arrive déjà avec cette souffrance. Elle aurait vécu de grandes souffrances dans son corps physique. Comme elle le mentionne : « Des tortures physiques, des sévices corporels et des abus de toutes sortes qui ont entraîné de grandes souffrances du corps. La personne ne ramène pas ce genre de souvenir consciemment, bien sûr, cela serait trop lourd. Mais l’inconscient se souvient très clairement et construit ses systèmes de défenses, à partir de ces expériences ».  Ces souffrances pourraient avoir été, aussi, réactivées lors d’un accouchement difficile, avec l’usage de forceps ou autres complication intra-utérine.

Comme chacune des structures, nous pouvons l’expérimenter à plus ou moins grande échelle. Plus nous pouvons nous identifier à une structure, incluant la description physique, plus nous pourrons reconnaitre le pourcentage de temps où nous portons ce masque. Cependant, n’oubliez pas que nous les expérimentons toutes à divers degrés.  

Lise Bourbeau nomme le masque de cette blessure Le fuyant alors qu’Annie Marquier le nomme structure Schizoïde.

L’important reste de reconnaître la difficulté à développer des relations interpersonnelles et le besoin de s’isoler.  

Le corps physique de la structure du fuyant

On dit souvent, le corps ne ment jamais. Nous pouvons nous mentir, mais lui ne ment pas.

Voici quelques caractéristiques d’un corps sous cette structure.

*    Le corps est étroit et contracté. Comme replié sur lui-même. Mince voire maigre, frêle.

*    Un corps ou une partie du corps qui semble vouloir disparaître.

*    Pas de chair sur les os, quand la peau semble collée sur les os, on peut en déduire que la blessure de rejet est encore plus grande.

*    Un corps fragmenté, où on a l'impression qu'il manque un morceau, comme les fesses, les seins, le menton, cela peut même parfois ressembler à un creux dans certaines parties du corps.

*    Des parties du corps peuvent aussi être asymétrique au point d’être visible à l’œil nu.

*    Le visage et les yeux du fuyant sont petits. Les yeux semblent vacants ou vides, car la personne affectée par cette blessure a tendance à fuir facilement dans son monde ou à être dans la lune (en astral).

*    La personne peut avoir l’impression réelle de porter un masque. De voir la vie aux travers de ses yeux mais de ne pas être DANS sa vie.

*    La voix est basse, presque éteinte.

Du côté vestimentaire, ce sont souvent des marginaux. Ils ne s’habillent pas comme les autres ou ne porte pas attention à leur habillement. Non pas qu’ils veulent être remarqué, au contraire, ils ne s’identifient pas aux autres, c’est leur façon d’être différent.

J’ai connu des gens qui expérimentait environ 50% de cette structure. Je me souviens de deux personnes en particulier. Une qui avait un corps assez rond, mais de toutes petites jambes maigres. Alors qu’une autre avait le haut du corps très menu et comme si son corps coupait à la taille le bas du corps était fort.

Le système de défense – Le masque du Fuyant

Il est important de comprendre que porter un masque signifie ne plus être nous-même. Ce système de défense est un mode de protection pour éviter le plus possible la souffrance ressentie par l’activation de mémoires enfouies. Si vous vous reconnaissez dans ces comportements, dites-vous que vous n’êtes pas vous… vous êtes dans votre côté sombre. Vous pouvez choisir d’aller dans la lumière en transformant cette structure.

La peur qui caractérise cette structure est la peur d’exister. C’est trop souffrant exister. Les gens qui expérimentent cette structure portent une charge émotionnelle d’angoisse, d’anxiété et de peur. Incluant la peur de s’engager. Ce sont des gens qui vivent en état de stress quasi permanent.

Pour éviter de ressentir ces souffrances, ils fuient. Ils peuvent fuir physiquement, donc s’isoler. Ou ils vont fuir dans la drogue ou l’alcool. Ils peuvent aussi fuir par la voie de la spiritualité, en méditant plus souvent que nécessaire. En continuant à vivre déconnecté de leur corps physique. Ou encore fuir dans le sommeil. Dans tout ce qui leur permet de « ne plus exister » sur terre. Ils font principalement des activités seuls, la lecture, les jeux en solitaires, les arts. Ils aiment travailler seuls. Dans un groupe c’est la personne qui se tient un peu à l’écart. Qui parle peu ou pas du tout. Elle observe, souvent en se demandant ce qu’elle fait là. En cas de conflit, ils vont fuir aussi, ils vont partir. Sortir prendre une marche, aller ailleurs. Ils veulent être ailleurs. Ils se demandent ce qu’ils font sur terre. Ils ont de la difficulté à trouver leur place, pour eux, ils n’ont pas de place ici. Plus vous tentez de vous accrocher à ces gens qui sont dans la structure, plus ils vont s’éloigner.

Transformer la structure

Heureusement, il est possible de transformer cette structure en mettant en place certain changement de comportement. En transformant cette structure, en « enlevant le masque » vous pouvez enfin être dans votre lumière. Il n’y a pas de ‘guérison’ comme tel, la blessure reste mais en prenant conscience de sa présence, le masque n’est plus requis ou du moins beaucoup moins souvent.

Voici quelques exemples de possibilités pour transformer le système de défense.

*  Être conscient du mécanisme de FUITE, (moments et moyens);

*  Se LIBÉRER de la PEUR et du refus du monde physique qui l’habite;

ACCEPTER PLEINEMENT et joyeusement de JOUER dans le monde;

S’ANCRER à la terre;

* Continuer à rêver, mais se donner des OBJECTIFS CONCRETS;

* Oser se MANIFESTER concrètement et se mettre dans des conditions qui ramènent à la RÉALITÉ pratique;

* Pratiquer la PERSÉVÉRANCE et la VOLONTÉ

S’IMPLIQUER dans des activités demandant d’ÊTRE en RELATION avec les autres;

*  Prendre des RESPONSABILITÉS et s’en ACQUITTER;

*  Entrer en COMMUNICATION RÉELLE avec les AUTRES, en s’EXPRIMANT et en ÉCOUTANT vraiment;

*  Faire des ACTIVITÉS PHYSIQUES, tout ce qui demande de la discipline, de l’implication et de la présence en autant que possible avec d’autres.

La lumière derrière la blessure de rejet

Derrière le masque du FUYANT, se cache une personne capable d’en prendre beaucoup et dotée d’une bonne endurance au travail…

La personne est souvent :

* Débrouillarde;

* Douée d’une bonne capacité de créer, d’inventer, d’imaginer;

* Apte à travailler seule;

* Efficace et capable de penser à d’innombrables détails;

* Elle n’a pas besoin des autres à tout prix;

* Peut très bien se retirer et être heureuse seule;

Dans la solitude, quand elle est connectée à son âme, à sa lumière, elle pourra créer des merveilles qu’elle sera en mesure de concrétiser dans le monde physique.

Votre blessure du REJET est en voie de ‘guérison’ lorsque vous prenez de plus en plus votre place, que vous osez vous affirmer. En plus, si quelqu’un semble oublier que vous existez, vous pouvez quand même vous sentir bien. Il vous arrive beaucoup moins de situations où vous vivez des moments d’anxiété.

Mon expérience avec cette structure

J’expérimente cette blessure à petite échelle. Je dirais 15% peut-être. J’ai longtemps ressenti le besoin de m’isoler. Être seule. Loin des gens. Je n’aime pas particulièrement les rassemblements. Je préférais fuir les disputes au lieu d’échanger pour trouver une solution. Même en vacances avec des amis, j’avais ce besoin dans la journée de rester seule dans la chambre d'hôtel. Je ne suis pas malheureuse. Je suis bien quand je suis seule. Je préfère les rencontres individuelles. J’aime beaucoup plus les petits groupes que les grands. J’étais ce genre de personne qui restait éloigner des autres, seule à ne rien dire et à se demander ce qu’elle faisait là.    

J’ai longtemps voulu disparaitre. Ne pas exister. Me demander ce que je faisais dans ce monde. Et un jour à force de prendre conscience de mes comportements, et de ces structures. En nettoyant mes vieilles mémoires enfouies. J’ai commencé à voir une différence. À me connecter à la terre, dans ce monde physique. Et un jour, j’ai fait appel à une médium, Hélène, pour être en contact avec mon âme dans une incarnation précédente. Et c’est là que j’ai compris que ces mémoires étaient en grande partie celle de Marguerite, moi dans une vie antérieure. Et en pleine nuit, je me suis réveillée et j’ai dit, « Cette blessure ne m’appartient pas ». Et je me suis rendormie. La semaine suivante je devais partir pour le chalet, seule, comme je l’avais fait plusieurs fois auparavant, et pourtant au réveil, je ne sentais plus le besoin de partir seule pour fuir ma vie.

Maintenant, lorsque je suis seule, je peux créer, travailler, et jamais je ne m’ennuie, mais je n’ai pas besoin de fuir. Je peux aussi être visible.

La libération passe par un éveil de conscience

Voici trois types de comportements possibles selon le niveau d’évolution de la conscience. Extrait du livre d’Annie Marquier

1-    Premier type : les comportements sont engendrés directement par un système de défense complètement rigidifié. Ceci est le cas où la personne est peu consciente d’elle-même et où le mental inférieur domine la personnalité. La structure est alors source de comportements typiques très limitants et même destructeurs, pour soi et pour les autres.

2-    Deuxième type : Les comportements engendrés par un effort pour se dégager du système de défense, ceci dans le cas où la conscience est plus développée. C’est le cas des personnes qui sont en démarche consciente vers un plus grand épanouissement.

3-    Troisième type : les comportements engendrés par les qualités du système de défense assoupli et transformé qui est devenu alors un système d’expression et de service. C’est le cas de la personne chez qui la conscience est encore plus développée.

À quel pourcentage portez-vous ce masque ?

Avez-vous reconnu des traits physiques, des comportements, des réactions ?

Pour en savoir plus sur ce sujet je vous recommande de lire les livres suivant qui ont été des ressources précieuses pour écrire cet article.

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, de Lise Bourbeau

La liberté d’être soi, d’Annie Marquier

Et si vous désirez aller plus loin dans la libération, je peux vous accompagner sur votre chemin.