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Mentor

Spécialiste du Lâcher-Prise et du détachement

 

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La blessure d'humiliation : La reconnaître pour la transformer

C’est entre deux à quatre ans que vient s’installer la blessure d’humiliation. C’est la seule blessure qu’on n’associe pas à un parent directement. Elle s’installe d’une personne en autorité, possiblement un parent mais pas nécessairement. 

L’enfant expérimentant cette blessure à réellement été « victime » d’un abus de pouvoir d’un parent contrôlant et vécu dans l’impuissance d’agir. 


Dans cette structure, la personne nourrit un sentiment permanent et profond 
d’impuissance, de rage intérieure. Ce sentiment est tellement enfoui que, la plupart du temps, la personne n’est pas en mesure de le reconnaître. Pourtant elle projette constamment sur les situations présentes tous les abus de pouvoir qu’elle a subis. Elle est incapable de voir la réalité telle qu’elle est et l’interprète en fonction de ses mémoires. 


C’est ainsi qu’elle s’arrange pour que la vie soit difficile afin de justifier la colère et la frustration intérieures. La peur de se faire avoir est profondément ancrée, ce qui fait que ces personnes sont méfiantes et demeurent sur leur garde la plupart du temps. La personne expérimentant la blessure d'humiliation fait tout pour ne pas être libre, elle devient très serviable et s'occupe des besoins de ses proches avant les siens, elle a de la difficulté à dire non et ainsi elle demeure dans un état de victime qui lui fait dire que la vie est pénible et injuste, qu’elle est toujours là pour les autres mais que personne n’est là pour elle. Dans sa vie financière aussi elle pourra maintenir un état de pauvreté pour encore dire que la vie coûte cher et qu'elle n'y arrive pas. Et si elle vit dans l'abondance financière elle reste dans un stress constant de se faire voler. 


Cette blessure comporte deux masques. 

Le corps physique de la structure du masochiste


La rondeur est présente dans cette structure. 

*   Corps rond.
*   Visage rond.
*   Les bras ronds.
*   Surplus de poids. 
*   La plupart du temps de courte taille. 
*   Le dos peut être courbé avec les épaules vers l’intérieur (Soumission) ou au contraire avec le corps plus rigide et le menton sorti. (Rébellion) 

Elle choisira souvent des vêtements trop serrés. L’inconfort fait partie de sa vie. Elle trouve toujours les moyens de rendre sa vie difficile. Même en public, elle est souvent la personne qui finit par se sentir humiliée en se salissant ou en tombant, etc. 


Le système de défense – Le masque du masochiste


Plusieurs peurs sont présente dans cette structure :  la peur de l’écrasement, la peur du pouvoir, la peur de se faire avoir, la peur de la manipulation et de l’exploitation. 
Les personnes sous cette blessure on le sentiment d’être impuissants, elles vivent beaucoup de colère, de la rage. Il y a aussi du ressentiment, de la jalousie, un sentiment d’injustice constant. 


Deux systèmes de défense sont possibles dans cette structure : la soumission ou au contraire la rébellion. Les gens portant ce masque vont critiquer, blâmer, être dans la négativité, se plaindre et même être agressif... parfois, en se plaignant aux autres et en 
se soumettant à la personne concernée et d’autre fois en se « battant » contre la personne qu’elle interprète comme responsable de ses malheurs présents.  


C’est toujours la faute des autres. Comme Annie Marquier le mentionne dans son livre La liberté d’être soi :


« C’est pas moi, c’est lui !
*   Les femmes se disent victimes des hommes, qui les battent.
*   Les hommes se disent victimes des femmes, qui les castrent.
*   Les travailleurs se disent victimes des patrons, qui les exploitent.
*   Les patrons se disent victimes des travailleurs, qui les acculent à la faillite.
*   Les non-fumeurs se disent victimes des fumeurs, qui les étouffent.
*   Les fumeurs se disent victimes des non-fumeurs, qui les briment. 
Ce qui est bizarre, dans le discours de la victime, c’est qu’il reconnait la toute-puissance du bourreau. En effet, si le bourreau est le seul responsable de nos problèmes, lui seul peut nous délivrer de notre misère.
»

 

Transformer la structure


Heureusement, comme toutes les autres structures, il est possible de transformer cette structure de défense. 
*   Commencer par PRENDRE la RESPONSABILITÉ de ses PROPRES réactions émotionnelles. 
*   Mettre le principe de RESPONSABILITÉ-ATTRACTION-CRÉATION en application dans les plus petits événements de la vie comme dans les plus importants. 
*   CESSER de se plaindre, de juger et blâmer les autres.
*   ARRÊTER de critiquer (lorsque la critique veut sortir de notre bouche, on la transforme en un gros soupir, puis en un éclat de rire). 
*   DÉDRAMATISER et apprendre à cultiver l’humour. 
*   JOUER comme un enfant, avec des enfants ou des adultes, rire beaucoup, pour vrai ! 
*   Prendre SOIN de SOI et s’offrir de petits et grands plaisirs, selon ce qui NOUS fait plaisir. 
*   BOUGER, faire de l’exercice plaisant pour libérer l’énergie bloquée par la colère.
*   ARRÊTER de se faire souffrir pour avoir raison, être doux et gentil avec soi-même. 
*   CHOISIR CONSCIEMMENT de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
*   Cultiver le CONTENTEMENT et la GRATITUDE en toute circonstances. 


Le but de chaque transformation de structure est de modifier l’énergie qui est dégagée. Nous attirons à nous toujours plus de la vibration que nous émettons. Plus nous sommes dans une vibration de colère, plus nous attirons à nous des situations pour 
maintenir cette colère vivante.  
 
Donc tout gestes, pensées, énergies, actions qui permet de sortir de l’état de victime sera en mesure de commencer à transformer cette structure. Le premier pas est JE SUIS RESPONSABLE de mes réactions émotionnelles maintenant. L’enfant n’avait pas cette 
capacité, l’adulte peut aller chercher les ressources dont il a besoin s’il sent ne pas avoir encore les capacités de transformer cette structure.


La lumière derrière la blessure d’humiliation


Beaucoup de lumière sort de cette structure transformée. Ils deviennent des exemples de résilience. Ils démontrent que c’est possible de s’en sortir malgré des événements douloureux. Ils font preuve de compassion puisqu’ils savent ce que c’est 
que souffrir. 

Ce sont des gens capables de supporter les plus démunis parce qu’ils savent ce que c’est. Mais pour cela, ils doivent, au préalable, s’être « guéri » eux-mêmes. Au risque de s’associer à des organismes ou gens qui vont leur rendre la tâche encore plus difficile.

Il ne faut pas s’y tromper, ce sont des gens serviables malheureusement quand la structure de défense est en place, être serviable leur permet de continuer à se sentir victime, alors que lorsque la structure est transformée, ils se savent responsables de leur 
vécu du présent.  Ils servent avec leur cœur. 

Une belle phrase de transformation qui pourrait même servir de mantra à répéter : 


"J’ai tout le pouvoir en moi pour créer, maintenant, une vie libre et satisfaisante."


Mon expérience avec cette structure


Cette structure n’est pas présente pour tous, heureusement. Je n’ai pas souvenir d'avoir utilisé ce système de défense. Cependant j’ai des gens dans mon entourage et dans ma clientèle qui sont sous « l’emprise » de cette structure. C’est souvent plus ardu avec eux 
puisqu’ils doivent en premier accepter de prendre la responsabilité de leur vie. 

 

Je me souviens avoir dit à une personne qui vivait souvent des conflits avec différentes personnes de son entourage. Autant dans sa vie personnelle que professionnelle : « As-tu remarqué que tu vis souvent des conflits personnels ? » Et elle m’a dit : « Je ne me 
chicane pas, je ne fais que me défendre ! » C’est typique de cette structure. Les gens sont méchants ! Ce n'est pas moi, c'est lui....


Portez-vous ce masque ?


Sachant que de la conception jusqu’à l’âge de 7 ans, notre cerveau est en mode « hypnotique », donc nous enregistrons tout sans filtre, il est souvent nécessaire d’être accompagné pour transformer cette structure. 

Vous n’êtes pas RESPONSABLE de ce que vous avez vécu dans le passé mais vous êtes RESPONSABLE de ce que vous vivez MAINTENANT. 

Je peux vous accompagner sur ce chemin de libération, à une seule condition, vous devez être prêt à accepter votre responsabilité et avoir le désir de vous libérer en vous connectant à votre âme. 


Pour en savoir plus sur ce sujet je vous recommande de lire les livres suivant qui ont été des ressources précieuses pour écrire cet article.
Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, de Lise Bourbeau
La liberté d’être soi, d’Annie Marquier
Le pouvoir de choisir, d’Annie Marquier


Et si vous désirez aller plus loin dans la libération, je peux vous accompagner sur votre chemin.