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Mentor

Spécialiste du Lâcher-Prise et du détachement

 

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Lâcher prise en sept étapes simples…

Un jour, une amie m’a dit : « Comment fais-tu pour vivre autant de détachement face à tout ce qui se passe ? » J’ai envie de dire, simplement par la foi, que tout sera toujours parfait…  Mais j’ajouterais grâce à la technique "Le bonhomme allumette" ! Eh oui, le bonhomme allumette, mon ami de toutes les situations. Il m’apporte la sérénité et il peut faire de même pour vous. Utilisé dans un processus de paix personnelle, il crée le paradis sur terre. Il ne faut surtout pas oublier que lâcher prise est avant tout un choix. Sans ce choix, impossible de lâcher prise.

Qu’est-ce que signifie, lâcher prise ?

Ma définition du lâcher-prise c’est : cesser de vouloir contrôler le résultat pour accueillir le mystère de la vie en toute sérénité.  

Guy Finley, dans son livre Vivre et lâcher prise mentionne ceci : « Voici une vérité très simple, qui mérite pourtant une attention particulière : une vie sans mystère n’est pas une vie véritable. En effet, nous songeons rarement que ce qui enrichit notre vie et la rend digne d’être vécue, c’est justement le mystère. »

Pouvez-vous imaginer vivre en sachant d’avance tout ce qui se passera jusqu’au jour de votre mort ? Certainement pas. Pourtant, quand nous tentons de « contrôler » une situation, nous sommes en train de créer un avenir connu. N’est-ce pas plus agréable de s’ouvrir à toutes les possibilités ? C’est en partie de ce qu’apporte le lâcher-prise. Je dis en partie, puisque le bienfait ultime, selon moi, quand on lâche prise est la paix d’esprit.

Alors pourquoi est-ce si difficile de lâcher prise ? Par peur … Et une des grandes peurs est… La peur de l’inconnu. L’inconnu c’est sortir de sa zone de confort. Je crois que plusieurs pensent « Qu’il vaut mieux un malheur connu qu’on bonheur inconnu… » Donc, contrôler apporte un sentiment de sécurité puisqu’on s’assure de ne pas avoir une surprise, mais avouons-le, vouloir tout contrôler, prend beaucoup d’énergie et d’autant plus que c’est ce qui crée la charge mentale. En toute liberté et légèreté, la notion de charge mentale n’existe pas.

Donc pour éviter ce sentiment de charge mentale, il est nécessaire de vivre dans le détachement. Depuis que j’ai entrepris un processus de détachement avec le lâcher- prise, je vis une paix intérieure indescriptible. Je peux vivre ma vie dans le moment présent avec le cœur et la tête ouvert à toutes les possibilités. Je ne tente plus de contrôler quoi que ce soit… c’est le paradis sur terre.

Une autre peur qui empêche le lâcher-prise est la crainte de passer pour indifférents. On dirait que si l’on ne s’inquiète pas c’est comme si l’on s’en foutait. Alors que ce n’est pas le cas, bien au contraire.

Donc, faire le bonhomme allumette, part du choix de vouloir une vie sereine, remplie de paix et de possibilités. Et c’est à partir de ma vision de ces sept étapes, vue sous l’œil du processus du lâcher-prise, que je partage avec vous aujourd’hui. C’est un complément à la vidéo que j’ai publiée sur YouTube en début 2023.

Pour faire ce processus de paix, il vous faut du papier et un crayon. Vous pouvez ajouter des ciseaux pour couper plus facilement, et des crayons de couleur si vous voulez y mettre plus de vie. Mais outre le papier et le crayon, le reste n’est pas obligatoire.  

Cinq règles essentielles

Avant de commencer, j’aimerais vous présenter cinq règles essentielles pour utiliser la technique de façon efficace pour que cela fonctionne. Tel qu’écrit dans le livre : La technique des petits Bonshommes allumettes, de Lucie Bernier et Robert Lenghan, livre autorisé par Jacques Martel, créateur de cette technique, voici ces cinq règles importantes.

1.  Je veux ce qu’il y a de mieux pour moi et pour l’autre personne ou situation.
2. Faire la technique par écrit.
3. Faire les sept étapes dans la même séquence.
4. Je me dessine TOUJOURS en premier et ensuite l’autre personne, ou l’autre partie de moi, ou la situation. Ne JAMAIS faire la technique pour deux autres personnes sans en être inclus.
5. M’assurer, lorsque je trace les lignes d’attachement et de dépendance, qu’il y en a bien sept.

Rien de plus n’est requis. Sceptique ou pas, si ces cinq étapes sont respectées, cela fonctionne.

Étape un – Choisir, pour Soi

C’est nous qui voulons lâcher prise. Si vous n’êtes pas prêt à lâcher prise vous pouvez cesser de lire maintenant et passer à un autre article. Et si vous êtes prêt à aire ce premier pas… c’est ici que ça commence.

Nous n’avons pas de pouvoir sur les autres, du moins nous ne devrions pas chercher à avoir le pouvoir sur les autres. Et nous ne devons pas nous ingérer dans le vécu de quelqu’un d’autre. Nous avons chacun notre chemin à faire. Donc cette technique s’utilise seulement à partir de soi, pour soi comme mentionnée dans les cinq règles.

Donc l’étape numéro un : Choisir que c’est le moment de lâcher prise. C’est ce qu’on fait en mettant le bonhomme sur la feuille. L’importance de le faire par écrit c’est que le message est bien lancé à notre cerveau. Ça devient plus concret. Je le répète, pour lâcher prise, il faut consciemment, en faire le choix.

La première étape consiste à se dessiner, soi-même, dans la partie gauche de la feuille. Ce n’est pas un concours de dessin, simplement faire un bonhomme allumette et inscrire votre nom sous le bonhomme. 

 

"Lâcher prise, c'est étreindre la vie avec le coeur,

c'est s'ouvrir volontairement à la totale réalité du présent."

Jack Kornfield

 

Étape deux – Sur quoi ou sur qui lâcher prise

Une fois que nous avons fait le choix de vivre plus libre, sur qui ou sur quoi voulons-nous lâcher prise en premier ?  Et ici, tout est possible. Que ce soit une relation problématique ou non puisqu’il est toujours possible d’améliorer une relation qui va déjà bien ou de vouloir préserver une relation qui va bien.

Il est évident que je suggère toujours de commencer par les gens et les situations qui grugent de l’énergie. Les relations difficiles, les situations problématiques, les parties de Soi que nous acceptons difficilement ou que nous jugeons négatives. Parce que cela permet de prendre conscience que cela fonctionne, et les changements sont parfois assez rapides.

Ce qui est important à comprendre ici, c’est que l’attachement que nous portons à ces gens ou à ces situations ne démontre pas de l’amour, au contraire, c’est ce qui empêche l’amour de bien circuler. Fait important à retenir, la technique ne détruit aucune relation, elle élimine les liens qui bloquent l’énergie de l’amour de circuler, pour justement ne garder que l’amour et le respect, là où tout va bien. Il n’y a que l’amour qui peut guérir tout. Mais si la relation n’a plus lieu d’exister, elle se terminera.

Comme indiqué dans le point numéro un des cinq règles, nous ne devons pas demander un résultat autre que ce qu’il y a de mieux pour soi et pour l’autre. Nous ne pouvons pas demander que quelqu’un nous aime. Nous ne pouvons surtout pas demander qu’il arrive malheur à l’autre. Nous voulons simplement ce qu’il y a de mieux et parfois le mieux est de ne plus fréquenter cette personne. Au moins, cela se fera avec plus d’harmonie.

Quand nous sommes prêts à toute éventualité, c’est le moment de dessiner l’autre, par un bonhomme allumette, dans la partie de droite. Cela peut aussi être une dualité de soi dans un aspect de notre vie aussi par un bonhomme allumette ou un rectangle placé à la verticale où nous allons décrire la situation pour laquelle nous voulons ce qu’il y a de mieux.   J’ai mis sur mon groupe Facebook Ici maintenant tout est possible, une liste d’idées pour cela, cette liste n’est pas complète évidemment … puisque tout est possible.

Jacques Martel écrit dans son livre ATMA, le pouvoir de l’Amour : « Par cet exercice, je me libère de ma prison intérieure dans laquelle je vivais et que j’avais fabriquée. »  Donc de quoi vous sentez-vous prisonnier ? Ce serait un bon début à libérer.

Ce qui est aussi intéressant à savoir ici, c’est que nous pouvons faire cette technique avec des gens vivants ou décédés. Parfois, les gens décédés viennent encore plus troubler la tranquillité de la vie.

Je me souviens un jour où une cliente vient me voir et justement elle est tellement obsédée par sa mère qui est décédée qu’elle ne passe pas une journée sans penser à elle. Le problème est qu’elle a été malmenée toute sa vie par sa mère. Et elle se disait, le jour où elle va mourir, je vais être libérée. Malheureusement, ce n’est pas ce qui se passe. Maintenant que sa mère est décédée, ma cliente réalise qu’elle n’aura jamais la reconnaissance qu’elle aurait aimé recevoir. Elle lui en veut et ça devient obsessif. Sachant que la technique la plus efficace serait le bonhomme allumette, nous l’avons fait ensemble dans mon bureau. Dès qu’elle a coupé les liens, que j’explique à l’étape sept, elle a senti un relâchement dans son corps. À la rencontre suivante, elle était calme, elle ne pensait plus intensément à sa mère et elle avait pris conscience que ce qui était arrivé n’était pas sa faute, puisque sa mère était comme ça avec tout le monde, c’est sa mère qui était malade et non elle qui était une « mauvaise fille ». Elle a pu exprimer de la compassion envers sa mère et être enfin libre.

Étape trois – Nous voulons être éclairés

À l’étape trois, nous faisons un beau cercle de lumière. Je dis souvent un soleil avec ses rayons. Ici, la lumière sert à nous éclairer. La règle numéro un le mentionne : « Je veux ce qu’il y a de mieux pour moi ». Par ce cercle, nous pouvons prendre conscience qu’il est nécessaire de vivre plus de détachement dans cette relation ou situation.

Pour ma part j’aime utiliser un crayon jaune pour ces cercles de lumière. Cependant ce n’est pas une obligation, le même crayon qui a servi pour dessiner les bonshommes c’est aussi bon. Tant que cela reste simple, c’est parfait.

Être éclairé veut souvent dire sortir de l’ombre…

Étape quatre – Nous voulons éclairer l’autre

Et nous voulons ce qu’il y a de mieux pour l’autre aussi. C’est donc le moment d’encercler l’autre ou la situation de cette belle lumière. J’ai eu des clientes qui effectuaient cet exercice en lien avec un agresseur. Je dis toujours, « Imagine si cette personne avait été dans la lumière, peut-être cela ne serait jamais arrivé. » Ne dit-on pas : « Le soleil brille pour tout le monde » ?

Si à cette étape il y a une intention de vengeance, ou une intention de résultat particulier, la technique ne fonctionnera pas. Attendre un résultat particulier c’est rester fermé aux possibilités et ce n’est pas un geste venant du cœur. C’est un signe que vous n’êtes pas prêt à lâcher-prise. Si c’est le cas, revenez dans votre cœur avant de poursuivre la technique.

Étape cinq – Nous voulons éclairer la relation

À cette étape, nous formons un cercle qui entoure l’autre ou la situation et nous-mêmes parce qu’encore une fois, nous voulons ce qu’il y a de mieux dans cette relation que nous vivons ou que nous avons vécue ou qui sera vécue. Nous permettons à cette relation d’être éclairée pour ce qu’elle est vraiment. Personne n'entre ou ne passe par hasard dans notre vie. Toutes relations devraient être créées dans la lumière. Et c’est ce que je tente de faire le plus souvent possible.

Je fais du bénévolat en accompagnement de rendez-vous médical et la veille de l’accompagnement une fois que j’ai pris contact avec la personne, par téléphone, je fais le bonhomme allumette. Comme ça je m’assure que ce qui arrivera dans notre rencontre sera ce qu’il y a de mieux pour nous deux. À ce jour, tous les accompagnements se sont très bien passés. Je peux rencontrer ces gens avec mon coeur, sans jugement. 

Étape six - Les liens qui nuisent

D’où nous viennent ces attachements ou dépendances ? Ils viennent de nos centres énergétiques. Nous avons plusieurs centres énergétiques dans notre corps que nous nommons Chakras ou centres d’énergie. Et les sept principaux centres sont ceux utilisés dans cette technique pour indiquer les liens conscients et inconscients que nous avons avec l’autre ou la situation.

Nous devons donc relier ces sept centres énergétiques. Peut-être que l’autre personne nourrit un de ces centres ou au contraire le perturbe. C’est ici que certaines personnes utilisent la couleur de chacun des chakras pour tracer les liens. J’avoue que je ne l’ai jamais fait, j’utilise simplement le même crayon que pour dessiner les bonshommes.

Voici les liens à faire.

1. À la base de la colonne vertébrale se trouve le chakra Racine, de couleur rouge, relié à la sécurité, la survie, la stabilité.
2. Sous le nombril se trouve le chakra Sacré, de couleur orange, relié à la créativité, la sexualité, le plaisir.
3. Au-dessus du nombril se trouve le chakra du Plexus solaire, de couleur jaune, relié aux émotions et à la capacité à prendre notre place. 4. Le chakra du cœur, de couleur verte, est celui relié à l’amour de soi et des autres.
5. Le chakra de la gorge, de couleur bleu clair, est relié à la communication.
6. Le chakra du 3e œil, entre les sourcils, de couleur bleu-indigo, est relié à l’intuition, le savoir, la connaissance.
7. Le chakra Couronne, de couleur violette, est relié à la spiritualité, la sagesse divine.
 

Une cliente me disait que pour chaque lien qu’elle traçait, elle le faisait tranquillement en mentionnant ceci :
Je reconnais que ces liens d’attachements affectent :
1) Mon besoin fondamental de sécurité, de survie et d'amour maternel.
2) Ma créativité et ma sexualité.
3) Mes émotions et ma santé émotionnelle.
4) Ma capacité à donner et à recevoir de l'amour.
5) Ma capacité à communiquer et à m'affirmer.
6) Mon intellect, ma façon de penser.
7) Ma sagesse divine.
 

Cela reste un choix et non une obligation pour le bon fonctionnement de la technique, mais j’aime bien cette façon de faire.

Étape sept - Lâcher prise

C’est maintenant le moment de lâcher prise ! On coupe les liens directement entre les deux cercles de lumière. Avec simplement l’intention de : « Je veux ce qu’il y a de meilleur pour moi, pour l’autre et pour la relation que j’ai avec cela. » Jacques Martel mentionne qu’il dit simplement « Merci, c’est fait ». Pour ma part, je mentionne « Je coupe les liens conscients et inconscients qui pourraient nuire à la relation ».

Êtes-vous prêt à vivre une vie paisible, en toute liberté ? Oui, alors amusez-vous.

Mise en garde personnelle. Jacques Martel mentionne qu’il n’y a pas de limite en nombre de bonhomme allumette que nous pouvons faire dans une journée. Cependant, dans ma pratique j’ai constaté que parfois plus de trois dans une journée peuvent amener de la fatigue. C’est comme après un moment intense de stress le corps vit un relâchement et a besoin de repos. Alors je suggère toujours de ne pas en faire plus de trois par jour et idéalement pendant la journée et non en soirée. J’ai même une cliente à qui, dernièrement, j’ai conseillé de n’en faire qu’un seul par deux à trois jours puisque cela semblait difficile pour elle. Pour ma part, cela fait partie de ma routine du matin.

À vous de juger ce qui vous convient le mieux. L’important est d’en retirer un bienfait. Alors, par qui allez-vous commencer ?