Mentor

Spécialiste du Lâcher-Prise et du détachement

 

Votre titre

"Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité.

Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire."

Carl G. Jung

Votre titre

Quand la crise de guérison se présente
Stop ou encore 

Comme le chantait Plastic Bertrand dans les années 80

« Qu'est-ce que j'fais?

Je m'arrête ou j'continue

(…) où j'en suis? À la fin ou au début.

Qu'est-ce que j'fais, qu'est-ce que j'fais?

Stop (stop) ou encore (encore)

Qu'est-ce que j'fais, qu'est-ce que j'fais?

Stop (stop) ou encore (encore) »

Crise de guérison

Quand une personne vit une « crise de guérison », c’est souvent la question qu’ils se posent…J’arrête ou j’continue ? Plusieurs croient, à tort, que les séances ont « empiré » leur situation. Et après quelques jours leur état se replace, mais ils gardent une crainte de poursuivre le processus.

La crise de guérison n’est pas un passage obligé mais quand même très fréquent dans un parcours de développement personnel. Principalement les parcours où il y a un accompagnement énergétique. C’est ce moment où le corps doit s’ajuster à la réception de nouvelles informations. L’énergie est plus puissante que ce dont le corps est habitué, c’est en partie ce qui crée des malaises. Un autre aspect qui crée ces désagréments, c’est que maintenant nous en avons pleinement conscience. Nous sommes souvent encore plus connectés à notre corps.

Voici plusieurs symptômes qui peuvent survenir lors de ces moments désagréables :

* Une plus grande fatigue générale;

* Des maux de tête;

* Une miction plus fréquente, de la diarrhée ou constipation;

* L’augmentation ou déplacement de douleurs existantes;

* Changement d’humeur;

*Mémoires d’événements qui peuvent remonter à la conscience.

Ces effets peuvent durer de quelques heures à quelques jours. Rarement plus de 72 heures. D’ailleurs, je me rends toujours disponibles pour mes clients qui ont de ces effets et qui trouvent cela difficile.

François Lemay dit qu’avant chaque « expansion » se trouve une contraction. La « crise de guérison » est une contraction qui précède l’expansion. Malheureusement, plusieurs clients ne supportent pas ces contractions…puisque c’est un moment inconnu pour eux. Et, plusieurs décident de mettre fin à ce processus pourtant si libérateur quand il est poursuivi.

Mon expérience

J’ai des souvenirs de mon parcours, (qui se poursuit d’ailleurs) des moments où je me disais : « Pourquoi j’ai décidé d’ouvrir ma conscience ?! Ça semblait tellement plus simple quand j’étais ‘inconsciente’, sur le ‘pilote automatique’, voire ‘innocente’. » Et dans les secondes suivantes je me disais « Oh non, jamais je ne voudrais revenir en arrière. » Je me souviens même d’une journée et j’ai été incapable de me lever de mon lit jusqu’en fin d’après-midi. Heureusement, je savais que c’était une transformation énergétique dans mon corps. Trop forte pour ma capacité physique du moment. Mon corps avait besoin d’être au repos pour assimiler ce changement et libérer ce qui n’était plus requis. Maintenant ces moments difficiles sont pleinement accueillis. Donc de moins en moins souffrant et surtout de moins en moins présent.  

Quoi faire

Voici de sages conseils offerts par Didier Combé dans son livre Lahochi :

Après une séance : pensez à boire un peu plus d’eau qu’à votre habitude durant la journée.  Il a été observé que cela facilite le processus de nettoyage enclenché pendant la séance et permet de limiter les éventuelles sensations de fatigue.

Dans les jours qui suivent une séance : Si vous ressentez une impression de grande fatigue, une amplification du problème ou l’émergence d’anciens symptômes, malgré l’inconfort que cela représente, tous ces signes sont plutôt positifs. Ils vous indiquent qu’avec l’apport de l’énergie, vos capacités de régénération sont activées ou amplifiées et que votre corps est en train de se libérer de ces problèmes (physiques ou émotionnels) ainsi que de ce qui est à leur origine. Pensez à boire régulièrement de l’eau, à vous reposer et à être bienveillant envers vous-même.  

Bienveillance 

Quel magnifique geste que la bienveillance. Nous le sommes souvent envers les autres, il est temps d’être bienveillant avec nous-mêmes aussi.

La crise de guérison n’est quand même pas à négliger. Si les malaises perdurent plus de 72 heures ou si les malaises sont trop intenses plus de 24 heures, il est requis de prendre action. Soit avec la même personne ou avec un autre professionnel, mais laisser aller sans rééquilibrer les énergies pourrait risquer d’apporter d’autres désagréments.

N’oubliez jamais que l’énergie va amplifier ce sur quoi vous focalisez…

Donc au matin deux choix s’offrent à vous :

1 : Au réveil vous constatez que ce dont vous espériez vous défaire, est encore présent. Vous vivez de la colère en disant que rien ne fonctionne, que vous vous êtes bien fait avoir, etc. Et ainsi vous maintenez votre état de malaise.  Et vous décidez de ne pas revenir. Vous venez de nourrir le loup noir et d’arroser les mauvaises herbes.

Ou

2 : Au réveil vous constatez que ce dont vous espériez vous défaire, est encore présent. Mais vous gardez confiance et vous décidez d’observer ce qui s’est amélioré. Dans la journée vous observez vos comportements. Vous réalisez que vous êtes plus patient, plus attentif, vos idées sont plus claires, de petits malaises habituels ont disparus, vous prenez des décisions plus facilement, etc. Ainsi, vous nourrissez le loup blanc et arrosez les fleurs. Gratitude.  

« Toute véritable transformation sera précédée d’un grand moment d’inconfort. C’est là le signe que vous êtes sur le bon chemin. » Ajahn Chah

Alors, je m’arrête ou j’continue ? Pour ma part, je continue, sans hésitation !

IMPORTANT :
Aucun soin énergétiques ou séance d’EFT ne peut se substituer de quelque façon que ce soit à un avis ou à un traitement médical. Tout arrêt ou modification d’un traitement médical ne doit se faire qu’en lien direct et avec l’accord de votre médecin traitant, ou des professionnels de santé adaptés à votre situation.